La collimation permet de s’assurer du bon alignement des miroirs, les uns par rapport aux autres, pour obtenir un chemin optique le plus droit possible afin d’éviter d’obtenir des images floues. Pour du visuel, on peut encore se permettre d’être approximatif mais dans mon cas, c’est pour de la photo et d’autant plus avec un tube ouvert à f/d=4

Loin d’être un spécialiste de la collimation, j’utilise des outils de base et cela me va amplement.

Comme beaucoup de débutants, j’ai commencé avec un laser de collimation à 40 euros environ. Je me suis vite rendu compte que le laser « flottait » dans le porte oculaire, de même le diamètre du faisceau laser était trop grand pour être précis et enfin on peut mettre en doute la collimation du laser lui-même…

laser de collimation pour l’astronomie

J’ai opté pour une solution plus précise en 2 parties : le laser et le Cheshire.

Le laser Farpoint est en 2’’ et s’intègre sans jeu dans le porte oculaire. Sa collimation est réalisée en laboratoire. La finesse du faisceau laser (0.8mm) permet une haute précision quand on vise le centre de l’œillet du miroir primaire. Méthode : mise en place du laser dans le porte oculaire, je joue doucement sur les 3 vis du support du secondaire afin de placer le point laser au centre de l’œillet du primaire.

Le Cheshire de Farpoint est en version 2’’ également. Il s’intègre parfaitement dans le porte oculaire. A l’arrière, un cercle épais blanc permet de bien mettre l’œillet au centre de ce cercle du Cheshire par réflexion. Pour y arriver, je dévisse les 3 petites vis de serrage au dos du primaire, et je joue à serrer / desserrer les 3 grosses vis. Puis je resserre doucement et je fais une dernière vérification au laser pour vérifier si rien n’a bougé.

A noter (avis personnel) que la collimation doit se faire toujours à température ambiante car les optiques et l’acier sont sensibles à la température.

Partagez l'info !